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BIO

ALEXIS CARO

En 2004, je rejoins l'E.S.R.A. de Rennes, l'école supérieure de réalisation audiovisuelle, pour 3 ans. Au delà de l'apprentissage technique fourni, c'est l'occasion de me forger une cinématographie, et de rencontrer des compagnons d'armes qui ne me quitteront plus.  Des années plus tard, nous arpentons toujours les plateaux avec cette même énergie et cette même hargne. Car ce qui m'anime mes collègues et moi, c'est cette même volonté de proposer une vision originale, de faire voyager, émouvoir et réfléchir le spectateur. Je fais mon premier court en 16 mm en noir et blanc, « Film Noir »,  un polar saupoudré de science fiction. Ce film clôt ainsi mes études, en 2007.

 

Curieux du monde, je décide de m'exporter juste après au Maroc, et plus précisément à Casablanca. Je vais y rester 5 belles années. Je vais pouvoir tour à tour y être cadreur, premier assistant réalisateur, monteur, et professeur dans une école de cinéma. J'y réalise aussi mon second court en 2008, « Killing Me softly », un film puzzle qui fait plusieurs festivals, ainsi que de nombreux films institutionnels, ainsi que quelques publicités.

 

L’envie d’écrire est toujours la plus présente, et je propose un épisode d'une série marocaine que j'affectionne, « Une heure en enfer ». Le concept de la série ? Mettre en scène la pire heure de la vie d’une personne. Mon scénario est sélectionné, et je rentre dans le pool d'auteurs de la série. J'y écris 7 épisodes, ce qui me permet d’explorer de long en large les différentes facettes de la société marocaine. En parallèle j’écris 8 épisodes pour une autre série, « La brigade », série policière marocaine traitant des différents tabous de la société à travers le regard d’une équipe de policiers. 

 

Le format télévisuel me plaît, mais faire un long est un autre défi, auquel je veux me confronter. J'ai l'opportunité d'écrire le scénario du premier long-métrage de Yassine Fennane, « Karyan Bollywood », comédie noire sociale qui se déroule dans les bidonvilles de Casablanca. Le scénario obtient l’avance sur recettes du C.C.M. (centre cinématographique marocain), et est sélectionné dans de nombreux festivals. Il est notamment coup de cœur au festival international de Marrakech en 2014.

 

Je rentre en France en 2012 et j’écris ensuite deux autres longs métrages pour le Maroc, « Mon père n’est pas mort » et « Les hommes de la nuit » (tous les deux en production), qui obtiennent à leur tour l’avance sur recette du C.C.M. Les deux films parlent, dans des registres différents (l’un est un conte, l’autre un polar), des années de plomb au Maroc.

 

Je réalise mon troisième court métrage, « Le pigeon », film d'arnaque hommage aux classiques du genre. Il sort début 2016 et fait la tournée des festivals internationaux (20 sélections), où il remporte plusieurs prix. En 2018, je pars six mois au Canada à Toronto, où je suis chef monteur sur un long-métrage. En 2019, je réalise « Les fossoyeurs », nouveau court-métrage tourné en Bretagne qui évoque la déshumanisation du monde du travail. Le film tourne en festivals (France, USA, Inde). Il gagne notamment le trophée de la meilleure réalisation au Best Global Shorts en Inde.  En parallèle, je continue à réaliser clips, publicités et films institutionnels.

En 2020, je tourne "Rats", huis-clos nerveux dans l'univers carcéral, avec Reta et Mehdi Baghdad notamment. Le film est en post-production.

La prochaine étape ? Des clips, des pubs, mais surtout un long-métrage, sur lequel je travaille depuis plusieurs années maintenant...

MATÉRIEL
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Je possède la Blackmagic Ursa Mini Pro G2 (Capteur Super 35, jusqu'à 300 images/seconde, filtres ND intégrés, plage dynamique de 15 diaphs... ) toute équipée (pied, crosse épaule, objectifs...). Disponible pour tout projet !

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